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Conte barbare 2
06/11/2011 15:09
Et puis, les rapports de nos créatures avec la nature avaient commencé à se gâter. En certains lieux, les humains avaient tant et tant proliféré qu'ils ne pouvaient se connaître tous, et ils s'étaient mis à se méfier les uns des autres, à s'envier,se chamailler,rivaliser et,pour finir, par former des clans. Ils en étaient venus à se battre pour habiter les territoires les plus riches. Leurs conceptions de la richesse variaient dans le temps: tantôt le bois, tantôt les plaines verdoyantes et fertiles, tantôt la mer, tantôt les minéraux,tantôt les métaux. Aussi avaient-ils toujours des raisons de se battre.
En d'autres lieux, les variations comme cyclones, sécheresses ou inondations,les avaient paralysés de peur et de dépression. Leur esprit, affaibli par la sédentarisation, n'avait plus cherché à s'adapter aux modifications de l'environnement, comme le faisaient leurs ancêtres. Alors,ils avaient lutté pour survivre sur place,et,lâ aussi, jalousies et batailles s'en étaient ensuivies.
Ainsi, sur divers points de la planète, l'évolution avait changé de sens:on y voyait les hommes se battre et se tuer entre eux,prendre possession de territoires naturels ou de villes bâties par d'autres, se réduire en esclavagr. Ils avaient toujours leurs dieux avec eux,mais les priaient dorénavant de les faire vaincre le clan rival. Lequel faisait de même,bien sûr. Sans qu'ils ne sachent, les uns et les autres, que c'étaient aux mèmes que s'adressaient leurs prières.
(à suivre)
Commentaire de bipolaire (06/11/2011 15:36) :
Les fauves et les rouges-gorges nous ont appris l'instinct du territoire à
prendre et à conserver, pendant que le coucou survole de haut le charnier
conséquent... Nous ne sommes que de mauvais élèves étourdis par notre
nuisible puissance:(
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