|
Samedi
15/02/2014 15:08
Merci à tous ceux qui ont écrit des textes amicaux, voire poétiques, sur mon blog ou sur messages, et auxquels je n'ai pas répondu; excusez-moi de mon silence, ce n'est pas que je vous oublie, mais ni le temps ni la tête à bloguer en ce moment. Je ne suis même pas sûre aujourd'hui de faire le tour des blogs que j'aime, encore moins d'y mettre un mot ou deux. Voir les copines partir à 6O ou 65 ans me rappelle le peu de temps qui nous reste et l'urgence de faire ce que je veux faire avant de quitter cette terre à mon tour, sans penser pour autant trouver le repos après. "Survivre ici, vivre ailleurs, la bataille n'est jamais finie", chante Lavilliers, et je crois qu'il en est ainsi. Ecouter les infos, lire les blogs, me fait énerver contre les absurdités actuelles, alors que ce ne sont que les épiphénomènes d'une civilisation qui se meurt bêtement. Les civilisations précédentes sont-elles mortes intelligemment????
Tant que nous sommes ici, toutefois, intéressons-nous à ce que l'on ne nous dit pas. Par exemple le GMT, grand marché transatlantique, dont je n'entends pas parler malgré le voyage de notre président aux USA.
Bon, je vais faire un petit tour des blogs, cordialement, et pensons tous à Thedoux qui a besoin de notre énergie, la pensée va plus vite que la lumière
Commentaire de bipolaire (15/02/2014 15:32) :
La pensée va plus vite que la lumière, c'est confirmé par le côté sombre de
la lune, et reste le vide à combler au mieux, loin des vagues et des rêves
à espérer pour un demain qui chante..!:)
L'on survit aux va et viens quotidiens, au fil de nos routines, au gré de
nos GPS
http://bipolaire.vip-blog.com/
|
Commentaire de bipolaire (15/02/2014 18:56) :
Les civilisations meurent toujours bêtement, Francette, en Chine comme en
Egypte, à Athènes comme à Rome, après même avoir inventé la poudre ou la
démocratie, nous laissant leurs temples et des pyramides, leurs cirques ou
leurs mathématiques pour mériter l'éternité d'êtres humains surdoués tombés
en naine blanche décadente, à en disparaître un jour, comme il en est de
Tout, des soleils les plus grands au dodo le plus pacifique... Les Aztèques
et les Sumériens ne sont pas plus issus de nos rêves cauchemardesques que
ne le fut la grosse pierre tombée du ciel pour anéantir les dinosaures, ma
chère Francette d'en bas: Juste ça restera encore et à jamais un laps de
temps de la vie éternelle, avec ou sans nous, très loin de nos urgences à
la Closer du jour..!:) Bon Dimanche à toi et à toutes tes amies
sexagénaires, Alain***
http://bipolaire.vip-blog.com/
|
Commentaire de thedoux (18/02/2014 21:46) :
Merci et tjrs au plaisir de te lire ici ou ailleurs (état
stationnaire.,mais que c'est dur!!!!)
Amicales pensées :je t'embrasse
http://thedoux.vip-blog.com/
|
Commentaire de instantprésent (20/02/2014 08:41) :
L'urgence de mettre de la vie et le silence dense la vie -du mouvement, de
l'énergie positive- dans tout ce que vous pensez, lors de tous vos actes
sur terre. "Survivre ici, vivre ailleurs..."J'aime également cette pensée
que vous avez cité. Françoise, permettez-moi encore de vous dire ou plutôt
de vous écrire une facette du drame de la pensée humaine -dans un sens
universel- Ni la pensée -donc l'Esprit- ni la matière ne sont vécus par
choix mais plutôt par obéissance. Qu'est-ce qu'ils ont fait et feront de
nous du berceau à la tombe ? La pensée est malade. La pensée est malade et
avec elle la culture, la société, le langage et par conséquent la et les
cités, les civilisations. Les formes de violences et divisions ne
triomphent pas par hasard, elles sont victorieuses parce que nous le
pensons et nous le voulons. Et comme le dit si bien Nietzche, je cite : "Le
champ de pensée est infesté de règlements de comptes". Et, probablement,
que dans ce monde contemporain, moderne, le rejet du rêve, d'un idéal, de
l'idée manifestée d'harmonie, et d'unité, de solidarité, de paix -donc de
spontanéité, de créativité, d'émerveillement d'exister- conduisent à des
errances, et à des deuils successifs (maladies, esclavagisme moderne,
pouvoir de l'argent, etc.).Quand on est vivant il n'est pas contradictoire
d'être émerveillé et d'avoir conscience des drames qui traversent
l'humanité. Il faut aimer la Vie pour être encore capable de s'émerveiller
de se réveiller le matin par exemple. Vous savez certainement, beaucoup
mieux que moi, que le seul fait d'accepter une maladie, ou d'accepter de
vieillir portent en elles le germe d'une guérison -spirituelle-. Toutefois,
qui aime tout, n'aime rien ; et qui met tout au même niveau n'a aucune
considération pour les grandes choses et en a trop pour la médiocrité.
L'humanité a un potentiel qu'elle ne soupçonne pas. Sans aucune démagogie
ou féminisme militant, je pense que le "moi souverain" dominant tout est
chose vertigineuse. Je comprends qu'il soit tragique de se perdre en vains
divertissements (blogs par exemple). Les êtres humains qui ne savent plus
s'émouvoir, s'émerveiller, se parler, s'écouter, s'apprécier et se
respecter, m'attriste. L'incroyant (e), non pas dans un sens religieux mais
dans un sens ontologique, c-a-d- celui ou celle qui a perdu son "âme et la
foi" est devenu, à mes yeux, un néant. Pardonnez-moi ces assertions. Vœux
et pensées sincères et paisibles à vous, à votre lectorat. Je serai souvent
absente en cet espace/blogs durant avril et début mai. Amicalement.
http://instantprésent.vip-blog.com/
|
Commentaire de instantprésent (20/02/2014 08:43) :
Juste pour information, une vidéo à voir avec recul, titre à inscrire sur
Youtube : DE LA SERVITUDE MODERNE.
Lien : http://youtu.be/rczhi-yOicA
http://instantprésent.vip-blog.com/
|
Commentaire de francettedenbas (21/02/2014 14:33) :
La dernière phrase de mon texte est incomplète, j'aurais dû écrire "la
pensée est une énergie, la pensée va plus vite que la lumière".
Sophia, votre commentaire m'a énegisée et m'a conduite à écrire un chapitre
sur la pensée. je suis d'accoord avec vous, sauf sur deux poins:
- si les violences dominent, ce n'est pas parce que NOUS le voulons. Ce
n'est qu'une partie de nous, nous en tant que personne, nous en tant
qu'ensemble de l'humanité terrestre, qui le voulons. Je crois que certains
d'entre nous se battent pour lz vie (au sens large, vie animale, végétale,
minérale,...) et d'autres pour la mort. Mais ce n'est pas manichéisme,
entre les deux toutes les nuances, dans l'ensemble humain (beaucoup ne
savent pas pourquoi ils se battent et ne savent pas même qu'ils se battent,
beaucoup sont pour la vie dans certaines limites,...), et dans la personne
elle-même qui varie avec le temps, en suivant ses émotions ou ses désirs,
en tirant partie ou non des apprentissages de la vie). Les deux forces sont
en nous, mais nous ne choisissons pas leur répzrtition (en nous, un peu
quand même, c'est là notre bataille).
- Vous dites "la pensée est malade", pour moi c'est comme si vous disiez
"l'eau est malade", "l'air est malade". La pensée est une énergie
collective, dans laquelle nous puisons, ou non, ce qui nous plait ou nous
arrange, et que nous alimentons par le travail de notre esprit. Il y a
certes de grands espaces de pensée noire ou grise, qui ont tendance à nous
obscurcir la vue, comme le brouillard nous cache la montagne et le soleil.
Sûr que c'est bien nuageux, mais il y a aussi des espaces de pensée
vivante, claire, qu'il ne faut pas occulter.La pensée n'est pas malade, ce
sont des hommes qui le sont, et vous en donnez des exemples, ceux qui ne
savent pas à qui ils obéissent. On peut en aider certains, et d'autres non,
ou pas en ce moment, ou pas dans cette vie, et c'est là que moi j'ai des
difficultés avec mes tendances jusqu'auboutistes.
Un blog, c'est court pour parler de ça, peut-être un jour aurons nous
l'occasion d'échanger plus sereinement.
Bon voyzge si vous partez.
http://francettedenbas.vip-blog.com/
|
Commentaire de instantprésent (23/02/2014 08:22) :
Sur la notion "violence", vous avez raison -principe de dualité, ego
dominant en l'homme-à propos du "mal", brièvement : l'être humain (homme et
femme) oscillent entre deux extrêmes, soit on le nie en expliquant qu'il
est une vision subjective des choses avant d'être un empire idéologique
consistant à appeler "mal" ce qui nous dérange. Soit il n'y a plus que lui
qui existe, celui-ci étant censé être le fond obscur de toutes choses et
notamment du genre humain. Deux façons d'exprimer une même "réalité" :
celle de notre opportunisme. Quand cela nous arrange, tantôt nous
relativisons le mal, tantôt nous le diabolisons. Cette part du "mal" ne se
trouve pas à l'extérieur de nous mais à notre rapport à nous même et par
conséquent aux autres et surtout au monde. Et, je vous rejoins dans votre
analyse sur ce point de réflexion. Un exemple : un tyran, un bourreau, un
pervers, peut dominer, torturer, il participe au bien universel. Quant à la
victime, elle n'a que ce qu'elle mérite. La culpabilité universelle
annihile les cris de la victime et la positivité du mal rédempteur dédouane
l'instigateur de tous les aspects du "mal". Et vous n'ignorez pas qu'un tel
refoulement porte le nom de scandale, hypocrisie, qui renvoient à
l'institutionnalisation de la ou des dimensions de "violences". On
innocente les coupables, on culpabilise les innocents : on touche là au
fondement du "mal" qui est perversion, mensonge -y compris le mensonge à
soi-même- L'Homme (manna, en sanscrit qui veut dire Esprit) est faible,
l'être le plus faible de la Nature dixit le pari Pascalien. Qui est
"attentif, et tous les poètes, les artistes, sont de merveilleux attentifs
à la vie, au monde,....", je disais donc qui est attentif fait naître sa
conscience, et avec elle, son esprit, il élève spirituellement sa
conscience (dimension Pensée Universelle ou Supra Conscience) -d'où votre
perception écrite à propos de ce ciel ou fleuve limpide, ensoleillé de
particules adamantines - Toutefois, en nous sachant limités nous de
devenons conscients et nous passons de l'inconscience à la conscience.
Donc, Françoise, de la Matière à l'Esprit. D'où l'importance de faire
l'expérience de nos limites. Pour conclure cette réflexion : il est
probable (hypothèse), que l'Infini n'est pas ce que l'on croit. On le
"pense" illimité. Nous oublions qu'il y a de l'infini à l'intérieur des
limites -existe aussi dans le paradoxe de "l'intériorité de l'Homme"- Et
entre zéro et Un, il se passe un champs de possibles (j'en parle dans mes
écrits). Qui soigne l'Esprit du monde, apprend à mieux se connaître (se
soigne dans le sens guérison spirituelle), d'où la nécessité de mettre de
la Vie, de l'Energie positive dans ses pensées et tous ses actes (gestes et
énergie d'écriture par exemple, on dit souvent qu'un texte, un livre
possède une âme, l'esprit de l'auteur n'est que le modeste canal par lequel
il perçoit l'Âme universelle du Monde et par laquelle il s'inspire,
"inspiration, inspire de vie, Âme). Tout ou presque nous invite à souffrir
et faire souffrir (servitude, esclavage consenti, les esclaves mènent le
monde, la logique victimaire est au pouvoir et : l'Humanité qui n'aime pas
la Vie domine, dirige en organisant, manipulant, suscitant le magma gris
clair et sombre des égrégores de pensées alimentées par la peur, les
craintes, les haines, discrimination, et tout le panel que vous connaissez
très bien. Honte à celui qui est heureux et génère de la créativité, de
l'imaginaire, de la joie de vivre en lui et autour de lui. Honneur et place
à celui qui va mal, à celui qui fait tout pour que cela aille dans
l'absurdité, la mortification etc. Le monde sera ainsi justifié de son
inertie, de sa tristesse, de sa médiocrité (adhésion des consciences).
Françoise une résistance silencieuse et éclairée existe et vous la touchez
du doigt, que dis-je vous la respirez, vous êtes, vous existez, vous
pensez... (le respire de vie, neshama, nessma en langue arabe, je l'ai
développé dans un précédent commentaire)L'Humanité est appelée à avancer
loin, à créer, il est tragique qu'elle n'en fasse rien. Concernant le point
sur "la pensée malade" j'aurais dû écrire la pensée dévoyée se nourrissant
de littéralité pour mieux abrutir, asservir ; je précise que j'évoquais
athéisme dogmatique et religion dogmatique dans un perpétuel affrontement.
Le miracle du mystère de la vie est partout, le voir et être dans
l'accueil, la gratitude devient pure présence. Emerveillement. Passer de la
matière à l'Esprit est un doux émerveillement, une merveille, un miracle
-si on laisse parler le langage, nous devenons "parlants", miracle est dans
le langage proche des mots miroir, étonnement. Pour illustrer, celui,
celle, qui écrit n'est pas écrivain, auteur, il est l'écriture (avec toute
la responsabilité que cela suppose). Un compositeur de musique tel que
Mozart -vous comprendrez ainsi la profondeur de ce que j'ai évoqué dans
l'ouvrage, si une œuvre touche les cordes invisibles de l'âme, elle créée
la mélodie secrète de l'Univers tout entier et là...Imaginer la suite
Françoise- Mozart ne fait pas de la musique, il EST la musique, il créé son
monde dans le monde, son centre est partout et sa circonférence et nulle
part, vous saisissez la quintessence (quinte essence alchimique, "al
chimia" en langue arabe, élixir emprunté à la langue arabe ou "al iksîr"
pierre philosophale, chemin de vie, Compostelle, astragale ou symbolisme de
la marche et astra : étoile... (symbolisme de l'humilité et du labeur, car
il faut une telle concentration pour écrire, créer, imaginer, j'irais
jusqu'à dire qu'il faut mériter cette inspiration donnée d'où la notion de
cheminement intérieur long, laborieux, où il faut combattre et transcender
ce qui est caché en soi-même-, élixir de vie, Beauté du vivant, énergie,
mouvement, Liberté... Après mes deux voyages à l'étranger. J'aurais
plaisir, à l'occasion, de rencontrer votre âme et discourir. Vous avez des
choses à me dire et réciproquement. Merci pour vos vœux sincères,
j'accueille avec gratitude.
http://instantprésent.vip-blog.com/
|
| |