- Qui c'est cette Sophie, demande-t-elle d'un air suspicieux.
- Mais l'infirmière qui me conseille pour mon diabète. Elle me dit de faire de l'exercice, et que passer l'aspirateur est un exercice.
- Aaaaaah!...je l'aime déà cette Sophie!
La mémère tout juste bonne à passer l'aspirateur et être jalouse, mais béate parce qu'une autre suffère à son mec de passer l'aspirateur. Parce que ce n'est pas elle qui oserait, cette courge.
Un sportif synthétique qui massacre sa compagne, donne une excuse idiote et est relâché.
Propagande anti-pilule qui réussit, et sera suivie de bébés non attendus et d'IVG pour celles qui auront de la chance. Propagande contre le droit de la femme à faire l'amour sans risques. Même s'il y a des raisons pour cela. Mais ces raisons, quand j'ai pris la pilule il y a plus de quarante ans, on les connaissait déjà...
Mariage des homosexuels qui se transforme en débat sur la PMA, et les politicards de fantasmer sur la GPA, qui remettra la femme à sa vraie place: un sexe, un ventre... et un aspirateur.
Tout cela ne se rejoint-il pas quelque part??????
Commentaire de lukycrevette (27/02/2013 07:39) :
c'est bien ce que je disais : nos vivons un retour en arrière
dangereux...mais ce n'est qu'une simple "remise en place" du sexe dit
faible", ben voyons ! diraient certains jobastres encroûtés dans leurs
certitudes du 19ème siècle...où il valait mieux sauver le bébé que la mère,
quand l'accouchement se passait mal...car un "ventre porteur" se remplace,
pas le bébé......et youpi...nous n'avons pas fini le combat pour la
parité...
Je me souviens: Quand je me suis crashé-grâve en 1.000-GS, en 1980, c'est
un beau casque-moto de marque GPA qui a sauvé mes restes à vivre, et donc
aussi le vit de ma vie débraillée..!:) Loin de moi l'idée d'être tombé
*politicard* sexiste ou macho du Courant barbu... Juste je resterai, et
sans religion en dogme, opposé à la production de Bébés-Confort en dehors
des usines de la marque, juste je resterai opposé à la PMA de confort,
celle que souhaiterait un couple non frappé d'incapacité médicalement
avérée, et opposé aussi à la GPA exigible au nom de l'égalité par un couple
sans utérus ad-hoc, juste un ventre à louer pour neuf mois...
Les cris de quelques suffragettes déboussolées n'y changeront rien: Il
n'est pas machiste de vouloir bannir les nouvelles générations de pilules
susceptibles de tuer une gamine, comme il n'est pas réactionnaire de
refuser une production de bébés à la manière des vendeurs de e-pads chinois
ou de raviolis au boeuf à cheval..! Mariage et adoption pour tous les
couples qui s'aiment, c'est OK..! Pour le reste, souffrez que je m'oppose
radicalement et en toute honnêteté, à en pousser, s'il le fallait, tous les
clubs de Mais-Mais féministes dans les orties, juste pour leur faire relire
les belles et courageuses publications des Suffragettes de 1930 et du MLF
de 1970..!:) Mon ange me dit: Tss-tss, les multivers du 20ème tournent
ovales en 2013..! Bientôt les pissenlits à bouffer par la racine, et c'est
pas trop tôt..!:) Mon ange a tourné vache, tellement il a toujours été à
cheval sur ses bons principes..!:) Bonne soirée à vous-toutes, DSMoon***
-
Commentaire de precisdelittérature (02/03/2013 05:20) :
@ l'attention de l'auteure du blog Francettedenbas : Bonjour, en lisant
votre induction sous forme de dialogue j'entre dans la grammaire de
l'inconscient. Je fais peut-être erreur ? Toutefois, la "pensée simple"
composée de multiples "dits, écrits, cycle, matrice, dialectique, scopique
> Eros/thanatos, unification/expulsion, Négation/affirmation, oral/vocal,
couples sémantiques : père/mère, Adam/Eve (symbolisme), masculin/féminin,
sexualité/tendresse etc..." peuvent être analysables, même dans leur
complexité. Vous évoquez, à mon sens, un acte de cogito (notion de
forclusion et castration ? Si je fais erreur n'hésitez pas à rectifier).
Hormis l'image phallique que je que perçois également, la fonction
"plaisir, besoin" -je ne parle pas ici du désir qui est un autre plan
complexe à définir - cherche de quoi se satisfaire pour se sentir > Vivant,
-Quaerens quem devoret- d'où ce que vous écrivez en chute de votre article.
Sophie>principe féminin de la sagesse chez les grands penseurs Grecs, mais
aussi substance vive, vitale,souffle d'essence poètique (sourire). Bien
amicalement.
Je vous laisse également une interview intéressante, vous connaissez
probablement l'oeuvre de l'anthropologue, philosophe et sociologue Edgar
Morin...Prenez le temps de l'écouter, voici l'intitulé sur Youtube :
Inscrire le titre suivant >
ENTRETIEN AVEC EDGAR MORIN
Lien > http://youtu.be/b4H65xIwyII
Nonobstant nos coutumes variées, nos dogmes avariés et nos dialectes de
souches multiples autant qu'ancestrales,
juste vous dirai à toutes et tous, sauf évidemment à Précis, que sa
mauvaise adresse n'est que due qu'à son univers désormais incinéré dans un
multivers désormais moins abscons: Souffrez que les mondes se
cybermondialisent, que les musiques changent de pot, comme le fait déjà la
langue de bois de nos élus poliques, intellectuels nourris de références
acquises un jour de *Renaissance*, dans les salons d'une cour à coder aux
bonnes normes d'Antan, apprises par coeur pour en conserver le Pouvoir:
Souffrez de ne plus être dans l'élite de ce 21ème siècle, dans les zones
sensibles des gamins payés 500 euros par semaine de vigilance, ou des chefs
en Porche Cayenne, sans diplômes de votre Grande école, juste là en êtres
vivants, faque..!:) La BAC et l'ENA des ripous vous souhaitent un réveil
doux, et vous offrent en cadeau la corde pour vous pendre.!:) DSMoon***
Loin des fibromes vaginaux, moé, loin des toiles de maîtres à penser et à
en poser un savoir définitif: Loin des sublimes vérités à lire et à
recopier encore, moi, pour en traduire le bon sens du jour, en éviter
davantage de pendaisons dans des cellules surpeuplées ou dans les squares
ouverts, devant un Pôle-Emploi ou un simple maton au travail, un salarié
désenchanté par son quotidien... Combien de sodomisés mis en cabane pour
rien..? Autant que de gibier de potence à pendre haut et court, laissé
dehors en toute liberté, j'ose l'écrire ici: Les sauvageons de Jospin ont
fait leurs nids, se sont multipliés à grands coups de trafics hors-normes,
et les nanas prennent peur, le soir, à l'heure du bus ou du taxi... Juste
un air de jamais vu, un soir qui tombera mal, ce soir encore, pour une nana
rentrant du job, ou un quidam présumé bon pour un tabassage en règle, à dix
mineurs contre lui ou elle... Loin des pertes, moi, loin des étoiles d'un
ciel plat emplafonné au-dessus de nos têtes, je suis et resterai celui qui
posera les bonnes questions, loin des mots dits..!:) DSMoon***
Commentaire de francettedenbas (04/03/2013 14:51) :
Bonjour, comme un lundi, des commentaires à lire et à répondre, dont
certains auxquels je ne comprends rien. Précis, mon analyse n'allait pas
aussi loin en transcrivant cette pub, une des rares qui passe sur radio
France et qui m'a fort énervée en jouant toujours avec ces images éculées,
qui hélas oui, sont dans l'inconscient collectif. Mais souvent dans le
conscient , hélas aussi. Luky, oui, je crains une régression de la place
des femmes en occident. D'autant que notre lutte est encore récente.
Bipolaire, en évoquant les femmes qui prennent peur dans le bus , m'a fait
prendre conscience de la briéveté de ce temps. Ce temps où, sinon la peur,
c'étaient au moins la méfiance et les précautions à prendre qui faisaient
partie de l'éducation des filles. "Si tu sors toute seule, ne mets pas
cette jupe là, elle est trop courte, ce chemisier là, il est trop
décolleté, cette robe là, elle est trop serrée.... Regarde comme je me
tiens dans le bus, ne fais pas n'importe quoi. Cette ligne, il ne faut pas
la prendre à partir de six heures du soir. Evite de prendre cette rue à
telle heure, il y a une sortie d'atelier...Si le boucher de la rue truc est
sur son pas de porte, change de trottoir...etc, etc" . Et sinon? Sinon,
n'hésitaient pas à dire certains parents, s'il t'arrive quelque chose, ne
viens pas te plaindre...
Le quelque chose, c'était le viol. Et quand ça arrivait, assez souvent
finalement, on ne se plaignait pas. Surtout pas à la police (des hommes),
on n'en parlait pas aux parents, quelquefois juste à une bonne copine. Et
on se sentait coupable, le comble! Et parfois, en plus, il fallait chercher
une opératrice en aiguille à tricoter.
Ce temps là est peut-être révolu. Peut-être. Je me dis parfois que l'on est
dans l''xcès inverse, on porte plainte pour un rien. Mais en matière de
sexe, il n'y a pas de rien. Les agressions verbales continuent dans les
rues, même si les mains restent dans les poches, et pas toujours. Et
j'entends toujours: "ce n'est pas sérieux de l'embaucher, elle va être
enceinte dans les mois qui viennent..."Et je vois toujours, quand il
m'arrive de mettre en place un groupe de travail sur un sujet qui préoccupe
certaines, surgir l'obstacle "il n'y a pas de parité dans votre groupe"; et
donc d'accepter un ou deux pékins qui ne feront rien d'autre que venir aux
réunions (et encore) . Et, plus grave, on voit ce qui est arrivé à nos
consoeurs afghanes, égyptiennes, ...Oui, le risque de régression est bien
là. Apprenons notre histoire à nos filles...
Wep, *Je me souviens* d'une vieille joke de là-bas: Quoi de pire que de
prendre l'ascenseur dans une des deux tours jumelles de New-York..? Se
retrouver dedans en seul gars en close avec une américaine..!:( ...
Préparez vos mouchoirs dans vos manches à effets d'avocats: La Loi tourne
folle, pour toutes les nôtres, nos blondes chéries et leur décolleté au
balcon, nos anges en minijupe, nos maîtresses si femmes: M'enrage, m'en
tourne en tabarnak, moé, de ces quelques hominidés, de ces singes à barbe
de papa, de ces incapables de réfréner leurs mâles pulsions de quéquette au
moindre stimulus, à en faire voter des lois pour le reste du monde, de
Bombay à Washington, à t'en faire prendre les bonnes précautions, toé,
Francette, pour ne pas tourner coupable de racolage passif,après un viol
avéré, pour cause de jupe trop courte posée sur tes jambes trop belles pour
un primate..! Foin des conseils d'Etat et des coutumes indiennes à réserver
aux sauvageons: Nul ne sera jamais assez sage pour légaliser la féminité,
loin du MLF, juste en faire une fleur à vivre au quotidien, sans penser à
mal, juste un doux message à recevoir à l'aube, dans l'ascenseur social,
comme un parfum qui nous suivra pendant les 35 heures d'un lundi
ordinaire... En fait, la Vie est souvent belle, et c'est gâcher que de la
réserver aux Indiens..!:) DSMoon***
Commentaire de precisdelittérature (05/03/2013 05:13) :
A l'attention de Francette et Luky : Francette je me permets de reprendre
votre pensée, je cite > Et, plus grave, on voit ce qui est arrivé à nos
consoeurs afghanes,égyptiennes...Le risque de régression est bien là.
Apprenons notre histoire à nos filles. Fin de citation/Que faites-vous donc
vous les femmes occidentales ? Alors qu'en Europe et partout sur la planète
la femme se cache, s’estompe, se défigure toute expression de féminité et
par conséquent d’épanouissement, on étouffe l’espoir, le rêve et le droit
de rêver, tout corps est tabou et péché, la femme est toute pleine
d’interdits...Qu'est-ce-que cela vous suggère ? Le regard de l'homme,
l'aliénation à des diktats et images publicitaires, la banalisation et le
commun pour ne pas dire le vulgaire, tout semble réduit à de « la matière
dense » uniquement. N'y a-t-il pas une autre dimension de la femme, de la
féminité ? Je parle d'une dimension spirituelle. N'oubliez pas que vous
autres femmes occidentales vous avez le droit de vous exprimer avec qui bon
vous semble (dans certains pays c'est passible de mort de parler à un homme
qui n'appartient pas à la famille et si vous êtes trop "familière" avec lui
vous êtes châtiée, ceci est un exemple parmi tant d'autres. Quelques
personnes luttent pour exister et vivre dans la dignité en tant qu'être
humain (sans conation principe masculin ou féminin). L’espace de l'art, de
l'écriture, la poésie, etc, deviennent un espace réel pour cette féminité
interdite et confisquée. Avec ces émanations artistiques on se retrouve
face à face avec le corps, ce péché éternel, ce corps malédiction, cette
créature damnée qu’est la femme, ce corps qui se crée de nouveau, un corps
qui à travers l'art, la poésie et la beauté des mots, purifie l’interdit,
transgresse la langue, émiette les constantes et dérange les potentats.
J'ai remarqué que peu de personnes peuvent « dialoguer sainement » à propos
de la culture arabo-musulmane sans déclencher des dérives de langages,
etc...Chaque ethnie est composée d'un patrimoine mémoriel (traditions,
coutumes, strates linguistiques etc), la méconnaissance de ces paramètres
n'autorise personne à juger à l'emporte pièce, à mépriser et encore moins à
médire. Vous savez pertinemment que le sort de la femme est tracé avant
même sa naissance par la société et surtout par les mentalités archaïques.
Heureusement, il existe le refus du conformisme, le rejet des idées
avilissantes d'exclusion. Quant à la femme occidentale, elle n'est pas
libre, loin de là, elle est toute aussi aliénée que tant d'autres sur la
surface du globe. Alors Francette, Luky, permettez-moi encore de rêver,
d'être une utopiste, et de croire encore et toujours à une société nouvelle
où toutes les femmes sont citoyennes à part entière, où elles peuvent
s'exprimer librement avec leurs mots, leur imaginaire, sans geler leur
intériorité et cela même sans extériorisation clinquante et parfois
surperficielle dans une société traditionnelle dominée par un fanatisme ou
sexisme revêtu de son habit le plus restrictif et où le masculin -dans le
sens mâle et non homme digne de ce nom- domine (avec violences parfois)
tout ce qui est beauté, tout ce qui est masculin ou féminin incarné.
Effacement, recul archaïque et désorientation voulues de la « quintessence
humaine spirituelle » dans la définition la plus noble du terme. Et
j'éprouve le désir de vous faire entendre et lire ces mots : femmes et
hommes sont en réalité, des vies qui toisent d'immenses cimetières de
désespoirs bien souvent cachés ou projetés sur les autres pour oublier,
moins souffrir etc...Toutes les interprétations sont possibles, il y autant
de vérités et visions objectives/subjectives de l'esprit que d'humains sur
cette planète. Education. Éduquer le regard des filles, des femmes, mères
de futurs nations d'hommes. « wara kouli adhimen, imr'aa. Daour al mar'a
lahad sadika moukhlissa, a zaoudja, al oukht » Traduction approximative en
français > Derrière chaque Homme, prestance masculine ; il y a une femme,
une exemplarité amicale, ou une épouse, ou une soeur (expression
polysémique).
Commentaire de francettedenbas (10/03/2013 18:38) :
Que font donc les femmes occidentales? En voilà une question qu'elle est
facile!...Oui, on a le droit de parler, et je crois qu'on le fait. Dans les
jeunes couples que je vois, le partage des tâches semble se faire à peu
près, mais pas mieux que du temps de ma jeunesse. Les vieilles femmes comme
moi, entre cinquante et soixante dix ans, militantes ou ex-militantes, il
me semble que nous avons tendance à fonctionner en solo, ou entre copines.
Derrière chaque homme il y a une femme, mais peut-être sommes-nous lasses
de voir un homme derrière chaque femme, un homme à valoriser, à
désangoisser, à écouter, etc...On a envie de nous occuper de nous, de faire
ce que nous n'avons pas eu le temps de faire entre le boulot, les enfants,
les maris ou amants, et l'engagement. Envie d'écrire, de peindre, de
découvrir, d'apprendre encore, envie de développer une spiritualité après
tant de concrétude. Ceci est juste une impression, confortée par des
discussions que j'ai par ci par là, on a envie de passer le relai, qui sera
pris ou pas. Tout ceci est du verbiage peut-être. La discussion est ouverte
Commentaire de precisdelittérature (12/03/2013 06:47) :
Francette, bonjour. Je vous dépose un écrit de Jalal ad Dîn Rûmi,
puissiez-vous, laissez s'imprégner votre moi délié de l'égo afin que ce
souffle de "Mahaba Illahia", Quintessence de l'Amour soit simplement une
méditation heureuse, un moment serein ou une communion spirituelle. Salam,
Paix.
Je cite :
L’Amour apporte la joie aux créatures
Il est la source du bonheur infini
Car ce n’est pas notre mère qui nous donne la vie,
Mais c’est bien l’Amour.
Louanges et miséricorde sur cette mère véritable !
La voie de l’Amour est un mystère,
En elle il n’y a point de querelle,
Pas d’autres qualités que la profondeur des choses.
A l’amoureux il n’est pas permis de parler,
Car il s’agit de non-existence et non pas d’existence.
Je possède un Amour plus pur qu’une eau limpide.
Un tel Amour est nourriture licite pour chacun.
Alors que l’amour des autres est toujours changeant,
L’Amour pour mon Bien-Aimé (Créateur) est de toute éternité.
C’est l’Amour qui détient le secret des Lumières.
C’est un nuage porteur de cent mille éclairs.
Dans le tréfonds de mon être réside la mer de sa gloire.
Toutes les créatures sont noyées en cette mer.
Le coeur de l’homme est une chandelle prête à se consumer
La déchirure due à la séparation d’avec le Bien-Aimé
Peut-elle être recousue ?
Ô toi qui ignores la patience et la brûlure.
Tu ne peux rien connaître de l’Amour avant qu’il n’ait touché ton coeur.
L’Amour est apparu et il est désormais Le sang coulant dans mes veines,
Il m’a anéanti et m’a rempli du Bien-Aimé,
Qui a pénétré toutes les parcelles de mon corps.
De moi ne reste plus qu’un nom, tout le reste est Lui.
L’Amour est apparu et a éclipsé tous les autres amours,
Je me suis consumé et mes propres cendres sont devenues vie.
Par le seul désir d’une nouvelle brûlure
Elles se sont manifestées sous d’innombrables visages.
Dans la voie de l’Amour il faut avancer pas à pas,
Pourtant le seul pas véritable provient de l’Eternel.
Dans la demeure de la non-existence
Se cachent en fait beaucoup de vies
Ouvre donc les yeux : partout est la non-existence !
Ô toi, dont l’Amour est l’essence de tout émerveillement,
Ce qu’apporte ton Amour est total bouleversement.
Combien de temps m’interrogeras-tu sur l’état de mon coeur brûlé,
Alors que, de toute évidence,
Tu le connais mieux que moi-même ?
Lorsque mon essence se transformera en océan universel,
La beauté des atomes sera pour moi source de Lumière.
Afin que, dans la voie de l’Amour,
Tous les instants deviennent un seul instant.
Le corps est amoureux de l’âme,
Et l’âme amoureuse du corps.
Je suis amoureux de l’Amour
Et l’Amour est amoureux de moi.
Parfois c’est moi qui le saisis de mes mains
Parfois c’est Lui qui s’agrippe à mes habits.
Si tu es amoureux, reste en compagnie de ton semblable,
Jour et nuit, prends place dans le cercle des amoureux !
Ainsi, quand tu auras trouvé ce cercle,
Abandonne le monde et laisse entrer en toi
La présence de son Créateur.